Quiz Plaines-Saint-Lange

L’église de Plaines-Saint-Lange, sous le vocable de Sainte-Croix, n’a été pendant longtemps qu’une chapelle vicariale, dépendante de Mussy, au diocèse de Langres, doyenné de Bar-sur-Seine. Cette chapelle était annexée au chapitre de Mussy dès le XVIe siècle. Elle n’eut des fonts baptismaux qu’en 1779.

L’édifice est presque entièrement du XIIe siècle; il y a eu des remaniements au XVe siècle. Plan en forme de croix latine. L’abside, qui est à cinq pans, et le transept sont seuls voûtés. Le transept n’a qu’une travée. On remarque des vitraux du XVIe siècle et une jolie cuve baptismale du XIIIe siècle qui provient, dit-on, du prieuré de la Gloire-Dieu.

Le 19 Mai 1848 les platanes que nous connaissons aujourd’hui, sont plantés au bas du pont

Nous sommes en 567, tandis que le roi assiste à une messe officiée par Saint Vorles dans sa bourgade de Marcenay. Peu de temps avant la consécration, le prêtre s’immobilise brusquement, les yeux ouverts, une heure durant.

Puis le voilà qui, tout naturellement, revient à son état naturel et achève de célébrer la messe. Suite à quoi le roi le presse de lui donner des explications sur ce long moment d’absence.

« Sire, j’étais allé secourir un pauvre innocent que le feu eût dévoré, si je n’y fusse accouru ; maintenant, grâce à Dieu, l’incendie est éteint et l’enfant est en assurance… Cela se passait à Plaines. »

Pendant que les habitants de Plaines-Saint-Lange se trouvaient à Mussy pour assister à la messe, un feu s’est déclenché dans une maison, menaçant la vie d’un enfant demeuré seul dans son berceau. Dieu aurait fait voir à Saint Vorles le lieu du danger pour qu’il s’y transporte, sauve le nourrisson des flammes et éteigne le feu. Sur place, quelques heures après, les poutres fument encore. L’enfant, bien vivant, a retrouvé ses parents et les villageois restés au village assurent avoir vu le prêtre réaliser ce miracle.

L’existence de Plaines est mentionnée en 1102 sous le vocable de Platenatum, puis en 1114 sous celui de Plaanetum, nous l’apprenons grâce au Cartulaire de l’abbaye de Molesme fondée en 1075 (Le cartulaire était le recueil des chartes contenant la transcription des titres de propriété appartenant aux abbayes et monastères). Il nous apprend l’attribution du nom de Plaine en 1209, puis en 1334 le nom est Plana ( planea de planus signifie étendue plate ou peu ondulée).

Ici une parenthèse concernant Plaines, il semble que l’on ne puisse évoquer Plaines sans parler de Mussy, la puissante voisine, car Plaines à son origine est un hameau inscrit au territoire de Mussy. Lambert dans son Histoire de Mussy fait mention de Garin de St Lange (Garinus de Sanctis Langisco) propriétaire vers le hameau de l’Isle (dont la chapelle citée en 1218, « Sanctus Langicus » mentionnée en 1337 est signalée démolie en 1797 pour cause de vétusté) d’une terre inscrite au cadastre de Mussy, sous le nom de Langis. Donc Saint Lange ou Langis pourrait, ou devrait, avoir été un saint homme honoré par l’attribution de son patronyme pour compléter celui d’un hameau de sa terre. Sur les registres vers 1919, quand il faudra distinguer Plaines de manière définitive des autres communes de France nommées elles aussi Plaine, les Conseillers opteront rapidement pour « Saint-Lange le nom attribué à l’origine par les ancêtres ».

En 1836, Bazile, Louis, Maître & C’e, maîtres de forges à ChâtiIIon-sur-Seine, fondent à Plaines une tréfilerie et une forge anglaise sur le site d’un ancien moulin.

MENTIONS ANCIENNES

• 1102 : Platenatum ; localisation erronée, en fait attribuée à Planay (21).
• 1209 : Plaines (DT).
• 1230 : Plana.
• XVIIIe : Plaines St Lange (Cassini).
• 1790 : Plaine St-Lange.

À une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.

À partir de 1950, avec l’amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée le 2 Mars 1969 au trafic voyageurs puis désaffectée.

Le 1er juillet marque l’anniversaire de l’une des batailles les plus sanglantes de la Première Guerre mondiale : la bataille de la Somme en 1916

• PLANSON-GROSMONT Nicolas, 1796 (An IV de la République), Agent municipal